vendredi 3 septembre 2010

Contre vents et marées!

jeudi 2 septembre 2010

Secret de Polichinelle.

Lors d’une table ronde qui s’est tenue au Sénat le 29 janvier 2010 sur le thème « Où en est Al-Quaïda », Alain Chouet – ancien directeur du Service de renseignement de sécurité à la DGSE- démystifie le concept « Al-Quaïda » et dresse un tableau sans concession des réponses inadaptées et autres instrumentalisations faites par les pays occidentaux, sans pour autant dédouaner les dangers de l’extrémisme islamiste.
Alain Chouet est diplomate et agent de renseignement français. Il fut secrétaire d’ambassade à Beyrouth (1974-76), puis à Damas (1976-79). De 2000 à 2002 il a été Directeur du Service de renseignement de sécurité à la Direction générale de la Sécurité extérieure, le « Service de renseignement de sécurité » est la branche « anti-terroriste » de la DGSE.

a lire aussi: « Le terrorisme international n'existe pas »
L'ancien chef d'état-major des forces armées russes déclare
http://www.alterinfo.net/Le-terrorisme-international-n-existe-pas_a42042.html


Pour en savoir plus:

Pour la BBC, Al Qaïda n’existe pas

Alors que quatre ressortissants britanniques détenus à Guantanamo viennent d’être renvoyés au Royaume-Uni par la justice d’exception états-unienne, puis libérés par les tribunaux de Sa Majesté sans que soient retenus une quelconque charge à leur encontre, la BBC rediffuse depuis quelques jours un documentaire mettant en cause l’existence même d’Al Qaïda. Documentariste reconnu, Adam Curtis s’applique, dans une série de trois films d’une heure intitulée The Power of Nightmares : The Rise of Political Fear (Le Pouvoir des cauchemars : la montée de la peur), à démonter les mécanismes de construction de la psychose antiterroriste orchestrée par les gouvernements de George W. Bush et Tony Blair. Selon lui, l’idée d’une menace terroriste globale « est un fantasme qui a été exagéré et déformé par des hommes politiques. C’est un sombre mirage qui s’est diffusé sans être débattu auprès des gouvernements du monde entier, mais aussi les services de sécurité et les médias internationaux ». Le film montre qu’aucune preuve tangible est jamais venue crédibiliser l’existence d’un réseau terroriste islamiste unifié tel que défini par la Maison-Blanche ; et que les bases secrètes d’Oussama Ben Laden n’ont pas plus de réalité que les armes de destruction massive de Saddam Hussein. Pour son auteur, la rhétorique Al Qaïda est un artifice de communication, une manœuvre des néo-conservateurs pour tenter de construire de toute pièce un nouvel « Empire du Mal » après la chute de l’Union soviétique. 108 États ont déjà déclaré ne jamais avoir observé sur leur territoire quoi que ce soit qui valide l’existence d’« Al Qaïda » et ne pas se sentir concernés par cette prétendue menace planétaire.

source: Voltaire.net