samedi 12 février 2011

Donnez-nous notre poison de ce jour.





et a voir absolument!




Par la réalisatrice investigatrice du Monde selon Mon Santo.

A voir
>http://robin.blog.arte.tv/category/notre-poison-quotidien/
Pourquoi cette enquête ?
Alors que je travaillais sur le passé et le présent peu glorieux de Monsanto et que je découvrais comment depuis sa création au début du XXème siècle la firme n'a cessé de cacher la haute toxicité de ses produits, je me suis posé trois questions_:
- Est-ce que le comportement de Monsanto constitue une "exception" dans l'histoire industrielle ?
- Comment sont réglementés les 100 000 molécules chimiques qui ont envahi notre environnement depuis la fin de la seconde guere mondiale ?
- Y-a-t il un lien entre l'exposition à ces produits chimiques et "l'épidémie de maladies chroniques évitables" que l'Organisation mondiale de la santé OMS) a constatée surtout dans les pays dits "développés" ( les termes que j'ai mis entre guillemets sont ceux utilisés par l'OMS) ?
Consciente que le champ d'investigation était très vaste, j'ai décidé de ne m'intéresser qu'aux seuls produits chimiques qui entrent en contact avec notre chaîne alimentaire du champ du paysan (pesticides) à l'assiette du consommateur (additifs et plastiques alimentaires).
Avant d'entreprendre mon nouveau tour du monde, j'ai réalisé un long travail de recherche préparatoire qui a consisté à lire de nombreux livres (une centaine, essentiellement anglophones), rapports, études scientifiques et j'ai rencontré des experts (toxicologues, biologistes, représentants des agences de réglementation) , soit directement lors de rendez-vous personnels ou lors de colloques spécialisés. J'ai aussi consulté les archives d'organisations internationales comme l'OMS ou le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) qui dépend de la première.
Source du texte : Notre Poison Quotidien



Et pour illustrer et vous couper l'appétit, la "Recette de la tarte aux cerises".
Voici, la liste des produits chimiques utilisés pour la fabrication d'une tarte aux cerises de supermarché, depuis le champ de blé jusqu'à l'usine agro-alimentaire. Bon appétit !

Histoire de la Pâte.
Pour obtenir la farine, les grains de blé ont été enrobés d'un fongicide avant semis. Pendant sa culture, le blé a reçu de 2 à 6 traitements de pesticides selon les années, 1 traitement aux hormones pour raccourcir les tiges afin d'éviter la verse et 1 dose importante d'engrais: 240 kg d'azote, 100 kg de phosphore et 100 kg de potassium à l'hectare, tout de même ! Le blé moissonné, dans le silo, après récolte, les grains sont fumigés au tétrachlorure de carbone et au bisulfide de carbone, puis arrosés au chlopyriphosméthyl. Pour la mouture, la farine reçoit du chlorure de nitrosyl, puis de l'acide ascorbique, de la farine de fève, du gluten et de l'amylase. Ensuite, il faut faire lever la pâte. La poudre levante est traitée au silicate de calcium et l'amidon est blanchi au permanganate de potassium. Pas de pâte sans corps gras. Ceux-ci reçoivent un antioxydant (pour éviter le rancissement) comme l'hydroxytoluène de butyl et un émulsifiant type lécithine.
Histoire de la Crème.
La crème sur laquelle vont reposer les cerises se fait avec des oeufs, du lait, et même de l'huile.
* Les oeufs proviennent d'un élevage industriel où les poules sont nourries
avec des granulés contenant des :
- antioxydants (E300 à E311),
- arômes,
- émulsifiants: alginate de calcium,
- conservateurs : acide formique,
- colorants : capsanthéine,
- agents liants: lignosulfate
- et enfin des appétants : glutamate de sodium, pour qu'elles puissent avaler tout ça.
Elles reçoivent aussi des antibiotiques, bien entendu, et surtout des anticoccidiens. Les oeufs, avant séchage, reçoivent des émulsifiants, des agents actifs de surface comme l'acide cholique et une enzyme pour retirer
le sucre du blanc.
* Le lait provient d'un élevage industriel où les vaches reçoivent une alimentation riche en produits chimiques :
- antibiotiques : flavophospholipol (F712) ou monensin-sodium (F714)
- antioxydants : ascorbate de sodium (F301), alphatocophérol de synthèse
(F307), buthyl-hydrox-toluène (F321) ou éthoxyquine (E324),
- émulsifiants : alginate de propylène-glycol (F405) ou polyéthylène glycol
(F496),
- conservateurs : acide acétique, acide tartrique (E334), acide propionique
(F280) et ses dérivés (F281 à E284),
- composés azotés chimiques : urée (F801) ou diurédo-isobutane (F803),
- agents liants : stéarate de sodium,
- colorants : F131 ou F142
- et enfin des appétants pour que les vaches puissent manger tout ça, comme le glutamate de sodium.
* Les huiles, quant à elles, ont été :
- extraites par des solvants comme l'acétone,
- puis raffinées par action de l'acide sulfurique,
- puis lavageà chaud,
- neutralisées à la lessive de soude,
- décolorées au bioxyde de chlore ou au bichromate de potassium
- et désodorisées à 160°C avec du chlorure de zinc.
- Enfin, elles ont été recolorées à la curcumine.
La crème de la tarte, une fois fabriquée, reçoit des arômes et des stabilisants comme l'acide alginique (E400).
Histoire des Cerises
(complété d'apres des éléments de "Aromatherapie" Jean Valnet 1990, Maloine)
Les cerisiers ont reçu pendant la saison entre 10 et 40 traitements de pesticides selon les années.
* Les cerises sont :
- décolorées à l'anhydride sulfureux
- et recolorées de façon uniforme à l'acide carminique ou à l'érythrosine.
- Elles sont plongées dans une saumure contenant du sulfate d'aluminium
- et à la sortie, reçoivent un conservateur comme le sorbate de potassium
(E202).
Elles sont enfin enduites d'un sucre qui provient de betteraves qui, comme les blés, ont reçu leur bonne dose d'engrais et de pesticides. Ce sucre est extrait par :
- défécation à la chaux et à l'anhydride sulfureux,
- puis décoloré au sulfoxylate de sodium,
- puis raffiné au norite et à l'alcool isopropylique.
- Il est enfin azuré au bleu anthraquinonique.
Par ces traitements, les cerises ayant donc perdu tout leur goût, il est necessaire d'ajouter un parfum artificiel alimentaire. Ce parfum est une recréation synthetique du goût et de l'odeur à partir d'éléments artificiels
issus de la chimie du pétrole aux prix de revient extrêmement faibles- par économie d'echelle - en comparaison du parfum naturel de fruit.
L'exemple developpé est ici la cerise, mais de tels composés servent à recréer aussi bien des parfums artificiels de fraise, d'ananas, de framboise, de miel, de caramel, de muguet..
etc.
* Le parfum artificel de cerise se compose donc des molécules synthetiques (donc à la stéréochimie inversée) suivantes :
- acétate d'ethyle
- acéthyl méthylcarbinol
- butyrate d'isoamyle
- caproate d'ethyle
- caprylate d'isoamyle
- caprate d'ethyle
- butyrate de terpenyle
- geraniol
- butyrate de geranyl - acetylacetate d'ethyle
- heptanoate d'ethyle
- aldéhyde benzoique
- aldéhyde p-toluique
- vanilline
- essence artificielle d'amande amère SAP
- essence artificielle de girofle Bourbon
- essence artificielle de cannelle Ceylan
- essence de lie de vin .

Au nom de la vérité.

Plus nos idées correspondent à la Réalité, à la Vérité,
plus grand est notre contact avec la Vie


Ce livre se veut une exploration visant l'éveil de la conscience, l'ouverture à la Réalité, à la Vérité qui pour l'instant nous demeure cachée, dissimulée sous le voile d'un quotidien de divertissements et d'obligations qui file à toute allure. Il est grand temps pour nous tous de déterrer ce bon vieux sentiment "qu'il y a autre chose" à la vie que ce qu'on nous en laisse voir.

Nous vivons dans l'illusion de vivre : nous rêvons éveillés

Nous nous croyons civilisés dans un monde où les guerres, les dépravations et les intolérances en tout genre fleurissent librement. Nous nous imaginons libres dans un monde de contraintes sociales, morales, financières, physiques et mentales. Cependant, nous nous apparentons beaucoup plus, en réalité, à des automates : réagissant aux événements extérieurs sans apparent contrôle, suivant comme un troupeau de moutons la direction prescrite par nos gouvernements, nos parents et notre patron, nous conformant avec obéissance aux forces de l'ordre et acceptant aveuglément les dogmes médicaux, scientifiques et religieux. Nous plions tel un roseau sous le poids du dieu Argent et de ses complices, les biens matériels, et tout ceci fait tant de bruit que nous n'entendons même plus la faible plainte de notre voix intérieure. Nous sommes aveuglés et assourdis par la publicité qui nous informe sur nos goûts, nos désirs, sur ce dont nous avons "besoin" et, insidieusement, sur la bonne conduite sociale. On pense pour nous. On nous apprend à ridiculiser, dénigrer et à rejeter tout ce qui n'est pas propagande officielle et dogmes établis : médecines alternatives, sciences anciennes, ésotérisme, savoirs occultes, spiritisme, prémonition, phénomènes paranormaux, conspirations, ovnis, etc.

Nous rêvons notre vie comme on nous dit de la rêver : sans questionner

Notre paresse, nos craintes et notre acceptation docile de tout ce qu'on nous sert sur un plateau d'argent permettent aux médias et à l'"éducation" de nous faire croire que l'exception confirme la règle! Celle-ci infirme la règle, elle abolit le dogme, elle est notre planche de salut vers la Vérité. C'est en nous ouvrant à toutes ces singularités que nous arriverons à percer certains mystères et non en en confirmant la règle selon laquelle ces choses n'existent pas.

La Vérité est la seule enseignante de la Vérité

Sans avoir la prétention de posséder la science infuse ni de voir juste dans chacun des points de vue exposés dans ses articles, ce livre se veut le réceptacle d'aboutissements de plusieurs années de questionnements, de réflexions et de recherches qui semblent valides, justifiables et surtout démontrables.

Plusieurs des propos présentés pourront choquer profondément et/ou sembler complètement absurdes à première vue, il en va de soi. Il ne vous est pas tenu de tout accepter ni de tenir pour acquis ce que vous y trouverez, bien au contraire. Remettez constamment tout en question, évaluez, expérimentez et, surtout, validez par vous-même.

La Vérité n'est rien d'aisé, sa compréhension exige un effort. Le doute en est son outil de prédilection et le discernement son art. La recherche et la découverte de la Vérité exigent la force intérieure et la capacité de changer nos points de vue, aussi ancrés soient-ils, et surtout de corriger nos habitudes mentales, aussi difficile que cela puisse être.

Le chemin qui mène à la Vérité est celui de la connaissance de soi

La connaissance de soi n'est pas la connaissance de nos goûts, de nos opinions ni de nos attributs physiques. C'est l'étude constante et approfondie de notre "machine", de l'automate réactif que nous sommes en réalité. C'est une remise en question complète de la nature humaine qui vise l'abolition de l'ego. Certes, il n'y a absolument rien de confortable au début de cette quête, le confort étant l'une des mécaniques internes qu'il nous est nécessaire de secouer, de déraciner et de déloger afin de nous éveiller, car le sommeil se trouve dans les habitudes mentales, dans la non-conscience réelle de nos actions et de nos pensées répétitives.

Cette situation doit être étudiée de près à la façon des Enseignements Traditionnels. Ses mécanismes et son mode de fonctionnement doivent être disséqués, analysés et compris. Il faut, pour cela, nous autoriser à plonger en nous-mêmes, en toute honnêteté, et refuser les réponses toutes faites, précuites et déjà digérées, qu'on accepte trop rapidement.

Il existe un "gros bon sens" et une façon de penser plus holistique, hors de ce conditionnement et de cet endoctrinement social, qui sont accessibles à tous.

La Vérité n'est pas en nous, ni à l'extérieur de nous : elle passe PAR nous.

Enlevons nos filtres.