jeudi 31 mars 2011

En Iran? En Syrie? Au Bahrein?

Non! En Grèce, le 23 février.




Non! En Angleterre, le 23 mars.




Des émeutes extrêmement violentes largement censurés dans les médias français.
Pourquoi d'après vous?
Elles sont crées par la colère des mesures d'austérité, et la dette toujours plus grande qu'impose le FMI, nous aussi subissons les lois du FMI, ces révoltes seraient sans aucun doute largement suivies en France.

mardi 22 mars 2011

PROPAGANDA - La première victime d'une guerre, c'est la vérité.





Les règles de la propagande de guerre


Comment les médias occidentaux ont-ils couvert les diverses guerres qui ont suivi la première guerre du Golfe ? Peut-on dresser des constats communs ? Existe-t-il des règles incontournables de la « propagande de guerre » ? Oui.



1. Cacher les intérêts. Nos gouvernements se battent pour les droits de l’homme, la paix ou quelque autre noble idéal. Ne jamais présenter la guerre comme un conflit entre des intérêts économiques et sociaux opposés.
2. Diaboliser. Pour obtenir le soutien de l’opinion, préparer chaque guerre par un grand médiamensonge spectaculaire. Puis continuer à diaboliser l’adversaire particulièrement en ressassant des images d’atrocités.
3. Pas d’Histoire ! Cacher l’histoire et la géographie de la région. Ce qui rend incompréhensibles les conflits locaux attisés, voire provoqués par les grandes puissances elles-mêmes.
4. Organiser l’amnésie. Eviter tout rappel sérieux des précédentes manipulations médiatiques. Cela rendrait le public trop méfiant.



Règle n° 1. Cacher les intérêts.

La règle la plus fondamentale de la propagande de guerre, c’est de cacher que ces guerres sont menées pour des intérêts économiques bien précis, ceux des multinationales. Qu’il s’agisse de contrôler les matières premières stratégiques ou les routes du pétrole et du gaz, qu’il s’agisse d’ouvrir les marchés et de briser les Etats trop indépendants, qu’il s’agisse de détruire tout pays pouvant représenter une alternative au système, les guerres sont toujours économiques en définitive. Jamais humanitaires. Pourtant, à chaque fois, c’est le contraire qu’on raconte à l’opinion.


La première guerre contre l’Irak a été présentée à l’époque comme une guerre pour faire respecter le droit international. Alors que les véritables objectifs, exprimés dans divers documents – même pas internes – du régime US étaient : 1. Abattre un régime qui appelait les pays arabes à s’unir pour résister à Israël et aux Etats-Unis. 2. Garder le contrôle sur l’ensemble du pétrole du Moyen-Orient. 3. Installer des bases militaires dans une Arabie saoudite déjà réticente. Il est très instructif, et cocasse, de relire aujourd’hui les nobles déclarations faites à l’époque par la presse européenne européenne sur les nobles motivations de la première guerre du Golfe. De tout cela, zéro bilan.


Les diverses guerres contre la Yougoslavie ont été présentées comme des guerres humanitaires. Alors que, selon leurs propres documents, que chacun pouvait consulter, les puissances occidentales avaient décidé d’abattre une économie trop indépendante face aux multinationales, avec d’importants droits sociaux pour les travailleurs. Le vrai but était de contrôler les routes stratégiques des Balkans (le Danube et les pipe-lines en projet), d’installer des bases militaires (donc de soumettre la forte armée yougoslave) et de coloniser économiquement ce pays. Actuellement, de nombreuses informations sur place confirment une colonisation éhontée par les multinationales dont US Steel, le pillage des richesses du pays, la misère croissante qui s’ensuit pour la population. Mais tout cela reste soigneusement caché à l’opinion internationale. Tout comme les souffrances des populations dans les divers autres pays recolonisés.


L’invasion de l’Afghanistan a été présentée comme une lutte anti-terroriste, puis comme une lutte d’émancipation démocratique et sociale. Alors que, là aussi, des documents US parfaitement consultables révélaient de quoi il s’agissait. 1. Construire un pipe-line stratégique permettant de contrôler l’approvisionnement de tout le sud de l’Asie, continent décisif pour la guerre économique du 21ème siècle. 2. Etablir des bases militaires US au centre de l’Asie. 3. Affaiblir tous les « rivaux » possibles sur ce continent - la Russie, l’Iran et surtout la Chine - et les empêcher de s’allier.
On pourrait analyser pareillement comment on nous cache soigneusement les véritables enjeux économiques et stratégiques des guerres en cours ou à venir : Colombie, Congo, Cuba, Corée... Bref, le tabou fondamental des médias, c’est l’interdiction de montrer que chaque guerre sert toujours des multinationales bien précises. Que la guerre est la conséquence d’un système économique qui impose littéralement aux multinationales de dominer le monde et de le piller pour empêcher ses rivaux de le faire.



Règle N°2. Diaboliser.

Chaque grande guerre commence par un grand médiamensonge qui sert à faire basculer l’opinion pour qu’elle se range derrière ses gouvernants.


- En 1965, les Etats-Unis déclenchent la guerre du Vietnam en inventant de toutes pièces une attaque vietnamienne contre deux de leurs navires (incident « de la baie du Tonkin »).


- Contre Grenade, en 83, ils inventent une menace terroriste (déjà !) qui viserait les USA.


- La première agression contre l’Irak, en 1991, est « justifiée » par un prétendu vol de couveuses dans une maternité de Koweït City. Médiamensonge fabriqué de toutes pièces par la firme US de relations publiques Hill & Knowlton.


- De même, l’intervention de l’Otan en Bosnie (95) sera « justifiée » par des récits truqués de « camps d’extermination » et des bombardements de civils à Sarajevo, attribués aux Serbes. Les enquêtes ultérieures (tenues secrètes) montreront pourtant que les auteurs étaient en fait les propres alliés de l’Otan.


- Début 99, l’attaque contre la Yougoslavie sera « justifiée » par une autre mise en scène : un prétendu « massacre de civils » à Racak (Kosovo). En réalité, un combat entre deux armées, provoqué par les séparatistes de l’UCK. Ceux que les responsables US qualifiaient de « terroristes » au début 98 et de « combattants de la liberté » quelques mois plus tard.


- La guerre contre l’Afghanistan ? Plus fort encore, avec les attentats du 11 septembre. Sur lesquels toute enquête sérieuse et indépendante sera étouffée, pendant que les faucons de l’administration Bush se précipiteront pour faire passer des plans d’agression, préparés depuis longtemps, contre l’Afghanistan, l’Irak et quelques autres.


Chaque grande guerre commence par un médiamensonge de ce type : des images atroces prouvant que l’adversaire est un monstre et que nous devons intervenir pour une « juste cause ».
Pour qu’un tel médiamensonge fonctionne bien, plusieurs conditions sont nécessaires : 1. Des images épouvantables. Truquées si nécessaire. 2. Les marteler plusieurs jours, puis prolonger par des rappels fréquents. 3. Monopoliser les médias, exclure la version de l’autre camp. 4. Ecarter les critiques, en tout cas jusqu’au moment où il sera trop tard. 5. Qualifier de « complices », voire de « révisionnistes » ceux qui mettent en doute ces médiamensonges.



Règle N° 3. Pas d’Histoire !

Dans tous les grands conflits de ces dernières années, les médias occidentaux ont caché à l’opinion les données historiques et géographiques essentielles pour comprendre la situation des régions stratégiques concernées.


En 1990, on nous présente l’occupation du Koweït par l’Irak (qu’il ne s’agit pas ici de justifier ou d’analyser) comme une « invasion étrangère ». On « oublie » de dire que le Koweït avait toujours été une province de l’Irak, qu’il en a été séparé en 1916 seulement par les colonialistes britanniques dans le but explicite d’affaiblir l’Irak et de garder le contrôle de la région, qu’aucun pays arabe n’a jamais reconnu cette « indépendance », et enfin que le Koweït est juste une marionnette permettant aux Etats-Unis de confisquer les revenus du pétrole.


En 1991, en Yougoslavie, on nous présente comme de gentils démocrates « victimes » deux dirigeants extrémistes, racistes et provocateurs, que l’Allemagne a armés avant la guerre : le Croate Franjo Tudjman et le Bosniaque Alia Izetbegovic. En cachant qu’ils renouent avec le plus sinistre passé de la Yougoslavie : le génocide anti-serbe, anti-juif et anti-rom de 41-45. On présente aussi les populations serbes de Bosnie comme des envahisseurs alors qu’elles y vivaient depuis des siècles.


En 1993, on nous présente l’intervention occidentale en Somalie comme « humanitaire » en cachant soigneusement que des sociétés US ont acheté le sous-sol pétrolifère de ce pays. Et que Washington entend contrôler cette région stratégique de la « Corne de l’Afrique » ainsi que les routes de l’Océan Indien.


En 1994, on nous présente le génocide rwandais en faisant silence sur l’histoire de la colonisation belge et française. Laquelle avait délibérément organisé le racisme entre Hutus et Tutsis pour mieux les diviser.


En 1999, on nous présente le Kosovo comme une terre envahie par les Serbes. On nous parle de « 90% d’Albanais, 10% de Serbes ». Passant sous silence la forte diminution du nombre des Serbes lors du génocide commis dans cette province durant la Seconde Guerre mondiale, puis durant l’administration albanaise de la province (années 80). On escamote aussi l’existence au Kosovo de nombreuses minorités (Roms, Juifs, Turcs, Musulmans, Gorans, etc...). Minorités dont « nos amis » de l’UCK avaient programmé le nettoyage ethnique, qu’ils réalisent aujourd’hui sous les yeux et avec la bénédiction de l’Otan.


En 2001, on crie haro sur les talibans, régime certes peu défendable. Mais qui les a amenés au pouvoir ? Qui les a protégés des critiques des organisations des droits de l’homme afin de pouvoir construire avec eux un juteux pipeline transcontinental ? Et surtout, au départ, qui a utilisé le terrorisme de Ben Laden pour renverser le seul gouvernement progressiste qui avait émancipé la paysannerie et les femmes ? Qui a ainsi rétabli la pire terreur fanatique en Afghanistan ? Qui, sinon les Etats-Unis ? De tout ceci, le public ne sera guère informé. Ou trop tard.


La règle est simple. Occulter le passé permet d’empêcher le public de comprendre l’histoire des problèmes locaux. Et permet de diaboliser à sa guise un des protagonistes. Comme par hasard, toujours celui qui résiste aux visées néocoloniales des grandes puissances.



Règle N° 4. Organiser l’amnésie.


Lorsqu’une grande puissance occidentale prépare ou déclenche une guerre, ne serait-ce pas le moment de rappeler les grands médiamensonges des guerres précédentes ? D’apprendre à déchiffrer les informations transmises par des états-majors ô combien intéressés ? Cela s’est-il produit à l’occasion des diverses guerres des années 90 ? Jamais. A chaque fois, la nouvelle guerre devient la « guerre juste », plus blanche encore que les précédentes, et ce n’est pas le moment de semer le doute.


Les débats seront pour plus tard. Ou jamais ? Un cas flagrant : récemment, un super-menteur a été pris la main dans le sac, en flagrant délit de médiamensonge. Alastair Campbell, chef de la « communication » de Tony Blair, a dû démissionner quand la BBC a révélé qu’il avait truqué les informations sur les prétendues armes de destruction massive. Ceci a-t-il provoqué un débat sur les précédents exploits du dit Campbell ? N’aurait-il pas été intéressant d’expliquer que toute notre information sur le Kosovo avait été concoctée par ce même Campbell ? Que cela méritait certainement un bilan et une réévaluation de l’information donnée sur la guerre contre la Yougoslavie ? Il n’en a rien été.


Source : michelcollon.infoo

jeudi 17 mars 2011

Le moment de l'esprit

A l'occasion de la sortie du Troisième Film-documentaire Zeitgeist -moving forward-, je publie les trois parties.
Ce documentaire est un monument, un grand outil de prise de conscience, espérons qu'il serve à éveiller le plus grand nombre.

Zeitgeist


Zeitgeist Addendum

Watch Zeitgeist Addendum - Narration FR - in Activisme et non lucratif  |  View More Free Videos Online at Veoh.com

Zeitgeist Moving forward


La troisième partie, sous-titrée, est disponible ici ou ici

samedi 12 mars 2011

Conscience globale

LE PROJET DE CONSCIENCE GLOBALE



Cette petite sphère à l'apparence anodine (présente sur chaque page de ce site) n'est rien de moins qu'un indicateur en temps réel du niveau de cohérence de la conscience collective humaine ! Et ce n'est pas une blague. Difficile à croire ? Et pourtant, cette petite sphère est tout ce qu'il y a de plus scientifique, car elle est le résultat de plus de 30 années de recherches effectuées à l'Université de Princeton et représente l'une des grandes percées scientifiques modernes.

Quoique son fonctionnement demeure inexpliqué, l'influence de la conscience humaine sur son environnement est désormais indéniablement prouvée. Oui, les émotions humaines ainsi que l'intention dirigée affectent de façon tangible et mesurable notre environnement.

Mais cette petite sphère colorée, issue du Projet de Conscience Globale, ne fait pas qu'indiquer le niveau de cohérence de la conscience collective, elle peut aussi, dans une certaine mesure, servir à prédire le futur !


LE PROJET DE CONSCIENCE GLOBALE : HISTORIQUE ET FONCTIONNEMENT
(Traduction libre et partielle de l'article : Can this black box see in the future ?)

Le Projet de Conscience Globale, né en 1998, est un effort collectif d'ordre international impliquant un nombre toujours grandissant de chercheurs (actuellement au-delà de 75 scientifiques de renom provenant de plus de 41 pays) et ayant pour but d'explorer la possibilité de valider scientifiquement, à l'aide de générateurs de chiffres aléatoires, l'existence d'une conscience collective humaine ainsi que ses "sautes d'humeur".

L'historique des recherches scientifiques en laboratoire sur l'interaction entre la conscience humaine et de son environnement remonte à la fin des années 60, mais de façon plus générale, ce sont les travaux du professeur Robert Jahn de l'Université de Princeton, vers la fin des années 70, qui donna naissance au Projet de Conscience Globale. Intrigué par des phénomènes tels que la télépathie, la télékinésie et les perceptions extrasensorielles, il fut l'un des premiers hommes de sciences modernes à s'intéresser sérieusement à ces phénomènes et devint un pionnier dans l'étude de ceux-ci via les technologies de pointe de l'époque. Une de ces technologies consistait (et consiste toujours) en un petit circuit électronique générant, de façon totalement aléatoire, deux chiffres : soit des 1, soit des 0. Ce circuit agit donc simplement comme un "pile ou face" électronique. Les résultats pouvaient alors être compilés et représentés sous forme de graphique. Sachant très bien que de façon aléatoire, sur un échantillon de bonne taille, la quantité de 0 et la quantité de 1, selon les lois de la probabilité, seraient à peu de choses près équivalents, cet appareil pouvait alors être aisément utilisé comme un outil de mesure sérieux.

Mais mesurer quoi exactement ?

Déterminé à explorer la possibilité de l'influence de la conscience humaine sur le "bon" fonctionnement de ces petits circuits électroniques, le professeur Jahn entrepris d'interpeller des gens dans la rue et de leur demander de se concentrer sur le circuit et de consciemment émettre l'intention de lui faire générer soit davantage de 1, soit davantage de 0.

Les résultats furent déroutants et n'ont, jusqu'à ce jour, jamais été expliqués de façon satisfaisante. Expérience après expérience, à tout coup les résultats montraient une déviation significative de la norme 50-50% : les résultats émis par le circuit électronique devenaient moins aléatoires, donc plus cohérents. Selon toutes les lois scientifiques connues, ceci n'aurait jamais dû se passer et, pourtant, continuait de se passer encore et encore. De plus, des expériences de la sorte ont été réalisées à distance avec des résultats similaires !

C'est à ce moment que le docteur Nelson, qui travaillait aussi à l'Université de Princeton, décida de porter l'expérience plus loin en utilisant le générateur de chiffres aléatoires dans des méditations de groupes (populaires dans les années 70) et fut renversé par les résultats : des déviations spectaculaires étaient alors enregistrées.

Qu'en conclure ?

L'interaction de la conscience humaine avec la machine n'était donc plus une théorie, mais un fait bien établi, quoique inexpliqué par la science traditionnelle.

Un jour, le docteur Nelson eut la brillante idée de relier jusqu'à 40 de ces générateurs de chiffres aléatoires sur Internet, les laissant ainsi produire quotidiennement des millions de données. Ces données, une fois recueillies, donnaient généralement le résultat attendu, c'est-à-dire que 50% des chiffres générés étaient des 1 et 50% des 0.

Mais le 6 septembre 1997, un événement surprenant se produisit : les machines enregistrèrent un soudain changement remarquable, une énorme déviation était enregistrée par tous les appareils autour du globe. Cette journée s'avérait historique pour une autre raison : environ un milliard de personnes à travers le monde regardaient les funérailles de la princesse Diana.

Était-ce possible que les dispositifs du docteur Nelson aient capté l'émoi collectif d'un grand nombre de personnes ? C'est suite à cet événement qu'en 1998 il rassembla des hommes de science à travers le monde pour étudier de près cette possible découverte. Ainsi naquit le Projet de Conscience Globale qui élargit alors le réseau des générateurs de chiffres aléatoires à plus de 65 dispositifs, et ce, dans 41 pays.

Les résultats de cette entreprise furent des plus surprenants puisque, au cours de cette expérience, les appareils ont "ressenti" plusieurs événements mondiaux majeurs : du bombardement de la Yougoslavie par l'OTAN, en passant par la tragédie du sous-marin Kursk, jusqu'aux élections présidentielles des États-Unis de 2000. De plus, les dispositifs détectaient les grandes célébrations telles que l'arrivée de la nouvelle année.

Mais l'événement le plus fascinant fut celui des "attentats" du 11 septembre 2001. Non seulement les appareils ont enregistré l'événement lors de son déroulement, mais les déviations au comportement aléatoire de ces petits circuits électroniques ont débuté pas moins de quatre heures avant que les avions ne frappent les tours du WTC. Ils auraient donc "su" qu'un événement historique était pour avoir lieu avant même que celui-ci se déroule réellement.

Une coïncidence ? Un événement isolé ? Il semblerait bien que non, puisque dans les dernières semaines de décembre 2004 les dispositifs ont une fois de plus grandement dévié de leur course aléatoire normale. Vingt-quatre heures plus tard, un tremblement de terre déclencha le Tsunami qui a dévasté l'Asie du Sud et emporté avec lui environ 250 000 vies humaines.

Serait-ce donc possible que le réseau de générateurs de chiffres aléatoires du PCG puisse sentir et/ou prédire le futur ?

Bien sûr, on pourra facilement s'opposer à ces conclusions en argumentant qu'il est aisé d'attribuer un événement majeur à chaque soubresaut marqué des dispositifs, notre monde étant rempli de guerres et de cataclysmes, mais l'équipe derrière ce projet insiste sur le fait que des techniques scientifiques rigoureuses permettent d'exclure de telles conjonctures aléatoires. "Nos données démontrent clairement que les chances d'obtenir ces résultats sont de une contre un million" affirme le docteur Nelson. Et aussi étrange que cela puisse paraître, rien des lois de la physique n'exclut la possibilité de " voir " dans le futur !

Il est possible, en théorie, que le temps ne s'écoule pas seulement dans un sens (vers le futur), mais bien dans les deux sens à la fois (vers le passé aussi). Et si le temps se propage comme une onde, il pourrait bien être possible de "prédire" les événements mondiaux majeurs. En effet, nous nous souviendrions d'un événement qui a déjà pris place dans notre futur.

"Il existe un certain nombre de données indiquant que le temps puisse se dérouler à l'envers", affirme le professeur Bierman de l'Université d'Amsterdam.

"Et s'il est possible que cela se produise en physique, cela peut aussi se produire dans notre esprit." En d'autres termes, le professeur Bierman croit que nous serions tous capables de voir le futur si nous étions en mesure d'accéder aux facultés cachées de notre cerveau. Et il existe amplement de données pour supporter cette théorie.

Le docteur John Hartwell, qui travaillait à l'Université d'Utrecht, fut le premier à recueillir des données indiquant que les gens pouvaient pressentir le futur. Dans le milieu des années 70, il relia des gens sur les scanners de l'hôpital afin d'étudier la structure des ondes cérébrales. Il commença alors à leur présenter des illustrations provocatrices. Les scanners enregistraient les ondes cérébrales alors que les sujets réagissaient fortement aux images qui leur étaient présentées. Ceci était anticipé.

Mais de loin moins aisé à expliquer était le fait que dans plusieurs cas les scanners commençaient à enregistrer les variations structurales des ondes cérébrales quelques secondes avant même que les images aient été présentées !

Tout semblait indiquer que certains sujets du docteur Hartwell arrivaient naturellement à "pressentir" la prochaine image qui leur serait dévoilée, c'est-à-dire qu'ils arrivaient à percevoir le futur.

C'était extraordinaire et pourtant complètement inexplicable.

Mais il aura fallu attendre encore 15 ans avant que quelqu'un d'autre porte les travaux du docteur Hartwell de l'avant. C'est le chercheur américain Dean Radin qui relia des personnes à une machine qui mesurait la résistance électrique de la peau. Celle-ci est reconnue pour varier en intensité selon l'humeur, c'est d'ailleurs sous ce principe que fonctionne une bonne partie des détecteurs de mensonges.

Radin a donc répété l'expérience du docteur Hartwell de "réponse aux images" en mesurant la résistance électrique de la peau de ses sujets. Encore une fois, certaines personnes commençaient à réagir quelques secondes avant même que les illustrations leur soient présentées. Ceci semblait impossible mais, expérience après expérience, les résultats demeuraient les mêmes.

"Je n'y croyais pas non plus", dit le professeur Bierman. "Alors, j'ai répété l'expérience moi-même et j'ai obtenu les mêmes résultats. J'étais bouleversé. Après cela, j'ai commencé à penser plus profondément à la nature du temps." Il ajoute que plusieurs laboratoires "officiels" ont produit des résultats similaires, mais ne les ont pas encore rendus publics.

Qu'en retire-t-on ?

Ces résultats peuvent devenir une base solide à l'explication des phénomènes inexpliqués tels que le "déjà vu", l'intuition et une horde d'autres étrangetés que nous vivons de temps à autre. Ceci ouvre aussi la porte à d'autres possibilités, par exemple, nous pourrions peut-être construire des machines capables d'amplifier nos pouvoirs psychiques de la même façon que nous bâtissons des appareils pour amplifier nos sens tels que la vue et l'ouïe.

Le docteur Nelson, du Projet de Conscience Globale, est optimiste, mais pas à court terme. "Nous pourrons possiblement être en mesure de prédire qu'un événement mondial majeur va se produire, mais nous ne saurons pas ce qui va se produire ni où cela va se dérouler."

"Prenez-le ainsi : nous n'avons pas encore un appareil que nous pourrions vendre à la CIA."


REVENONS À NOTRE SPHÈRE

À ce jour, il existe plus de 100 générateurs de chiffres aléatoires dispersés aux quatre coins du globe (en admettant que celui-ci soit carré ), fonctionnant 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, produisant ainsi une impressionnante quantité de données. Le tout est relié à un serveur central, recueillant et compilant toutes ces données. Et maintenant nous ajoutons à cela un petit bout de code informatique traduisant l'ensemble de ces données, c'est-à-dire le niveau de cohérence moyen, en attribuant une couleur à l'image d'une sphère, et nous voilà avec un indicateur en temps réel du niveau de cohérence de la conscience collective humaine !

Développée par Brad Anderson, la sphère se fera attribuer la couleur verte lorsque la norme 50-50 est présente, c'est-à-dire lorsque les données émises sont aléatoires, donc "normales". Toute déviation majeure, soit vers le bleu, soit vers le rouge est considérée comme importante.

Il est à noter, par contre, que cet indicateur ne peut pas être considéré comme un outil fiable de prédiction et/ou d'interprétation, car il ne reflète la compilation que de quelques minutes ou quelques heures de données. Des méthodes d'analyses plus complexes prouvent qu'un si petit échantillon ne peut pas être pertinemment perçu comme un signal, car sans une quantité de données plus volumineuse, il est impossible de savoir si la déviation n'est qu'un "bruit" ou si elle fait réellement partie d'une tendance significative. Notons aussi que la coloration de la sphère accuse un retard évalué à 10 minutes dû à la transmission, la compilation et le calcul des données.

N'en reste pas moins que la sphère du PCG est la représentation graphique de la cohérence de la conscience collective, ce n'est pas peu dire !


EN CONCLUSION

Les répercussions engendrées par une telle étude sont énormes. La vision matérialiste habituelle des sciences doit être complètement révisée. D'ailleurs le concept du " point de vue de l'observateur " de la mécanique quantique prend ici tout son sens puisque l'observateur est intrinsèquement lié au résultat de son expérience, car il l'influence dans une certaine mesure. Dans un autre ordre d'idées, il nous faut alors courageusement réévaluer le concept de responsabilité personnelle puisque nos propres intentions et émotions affectent directement notre environnement, et ce, d'une façon beaucoup plus subtile que la causalité telle que nous la concevons habituellement. Demeurer en "contrôle" de notre propre état, à la façon des enseignements traditionnels, devient notre première planche de salut vers une vie réellement responsable.

Mais si cette réalisation apporte son lot de remises en question, elle dévoile aussi une mer de nouvelles possibilités.


source - Webmestre Zone-7- http://zone-7.net/articles.php?pg=art13

Science de la mort.



mardi 1 mars 2011

Média-mensonges

Mercredi 16 février,
j'ai pu lire sur lemonde.fr un article intitulé:
Suivez les manifestations du 14 février en direct
Ah bon, c'était prévu? Je me rappelle que c'était la saint-Valentin, la célébration a été interdite en Iran, les journalistes hypocrites et démagogues ce sont jetés sur le sujet. Le monde ne fait pas exception.
Je clique et bascule alors sur le blog:
http://iran.blog.lemonde.fr/ géré par le journaliste et écrivain Armin Arefi.
La page contient un module de tchat, une photo montrant une foule d'iraniens amassés devant le monument Azadi. (cette photo, et ce n'est pas précisé, date des événements de 2009)
et une vidéo que je ne peux m'empêcher de qualifier de "propagande", voyez plutôt:




Le tchat offre la possibilité aux lecteurs de poser des questions à Armin Arefi qui ne se contente pas seulement de répondre mais aussi de publier frénétiquement toute une collection de vidéos qui montre des opposants au régime.

Rien sur les manifestations populaires du 39eme anniversaire de la révolution.

D'autre part sur libération.fr on peut lire: L'Iran, le Bahreïn, l'Algérie et le Yémen sous le vent de la révolte
L'Iran figurant en premier dans la liste et associée à d'autres pétro-monarchies, dictatures et régimes marionnette.


http://www.liberation.fr/monde/01012320117-l-iran-le-bahrein-et-l-algerie-sous-le-vent-de-la-revolte


En introduction une carte sur lequel ne figure pas d'information sur l'Iran comme on pourrait s'y attendre.

De nombreuses manifestations touchent le Monde arabe et l'Iran, parfois réprimées avec violences. Après la Tunisie et l'Egypte, les peuples protestent à Téhéran, Alger ou Manama. Suivez-ici, pays par pays, l'évolution de la situation.


Au sujet de l'Iran, l'article poursuit de façon extrêmement superficielle et n'omet pas de citer le point de vue du président Obama et de sa secrétaire d'état Hillary Clinton:

La chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton «appelle les autorités iraniennes à respecter pleinement et à protéger les droits de leurs citoyens, y compris la liberté d'expression et le droit de se rassembler pacifiquement».

Barack Obama a trouvé "ironique" que les dirigeants iraniens "fassent mine de célébrer ce qui s'est passé en Egypte, alors que dans les faits ils ont fait exactement le contraire de ce qui s'est passé en Egypte en tabassant les gens qui essayaient de s'exprimer pacifiquement".

"J'espère que le peuple d'Iran va continuer à avoir le courage d'exprimer sa soif de liberté et son désir d'avoir un gouvernement représentatif", a dit le président américain.

Lundi Hillary Clinton a rendu hommage aux protestataires: «Nous souhaitons la même chance à l'opposition et aux personnes courageuses qui sont descendues dans la rue à travers l'Iran que celle qu'ont su saisir leurs homologues égyptiens la semaine dernière».

L'Iran a rejeté mardi ces déclarations. «Les commentaires faits ces derniers jours par des officiels américains émanent de leur confusion en raison des changements dans la région», a déclaré aux journalistes le porte-parole des Affaires étrangères iraniennes, Ramin Mehmanparast.

Des députés iraniens ont appelé aux mardi à «pendre» les chefs de l'opposition l'ex-Premier ministre Mir Hossein Moussavi et l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi.

Enfin j'ai pu de mon coté trouver une vidéo qui relate les événements populaires à Téhéran, avec Thierry Meyssan en invité spécial:



Je trouve les articles de Libé et Le Monde douteux et assez légers sur ce sujet délicat: l'Iran. J'en veux le fait de censurer tout simplement toutes références aux célébrations populaires.




Article publié sur le forum du site de Michel Collon.