vendredi 23 juillet 2010

La paix.

Dans les ruines de mon esprit.
J'ai fouillé.
Plus rien.
Plus rien.

Des années plus tard, un visiteur marche dans les allées.
Il est ému.

Un souffle caresse les pierres,
secoue les herbes et s'infiltre dans les fissures
des rares murs encore debout. Le toit, fragile, tremble.
un écho raisonne, un appel d'air le console.
Puis plus rien.

Une brique s'écroule, roule sur le chemin.
Ce n'est pas le vent cette fois ci, c'est un chat.
Le poil doux, l'allure fière.

Plus fière que mes ruines.
Ce qui m'émeut...

Revenons en au vent, doucement qui caresse doucement,
les pierres, les fleurs, les mers,
les mâts et les chats, les aigles et les voix.

Et le soir traverse comme un voile ou un linceul, les rues et s'abat
dans mes ruines.
Ce qui m'émeut aussi.

Je suis encore seul.

Il rythme les cieux, mes poumons.

C'est le vent de vie qui traverse les villes et atteint,
sans effort,
mes ruines et les restes de mon esprit.
Ancien château-fort.

Ce qui m'émeut chez moi, c'est mon Jardin.
Celui que j'aurai, quand je serai vieux,

déraciné.

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